Comment représenter le monde ouvrier au cinéma ?
Où placer la limite entre documentaire et fiction : sublimer (ou pas), explorer sans donner de leçon (ou en en donnant), respecter la parole et le corps ouvrier (ou les discipliner) ?
C’est pourquoi, nous avons choisi , à l'occasion du cycle "Patrimoine et mémoire ouvrière" de vous présenter une sélection de fictions internationales : d’une usine de textile du sud des Etats Unis (Norma Rae) à une mine de charbon d’une province chinoise (Blind Shaft), d’un dépôt de chemin de fer en Angleterre (The navigators), à une mine au cœur de la Lorraine (Une minute de silence) sans oublier les regards visionnaires d’Eisenstein (avec La grève) ou de Chaplin (avec Les temps modernes)…
Une vingtaine de films se propose ainsi d’explorer, identifier, relater les difficultés, le désarroi, mais aussi les victoires, les espoirs éprouvés par ce qui représente une partie de notre patrimoine, le monde ouvrier.
Voici un aspect de la sélection de films disponibles au prêt à la médiathèque:
Trois Huit de Philippe Le Guay (2001)
F LEG
Dancer in the dark, de Lars Von Trier (2000)
F VON
Entre nos mains, de Mariana Otero (2010)
D 331 OTE
La grève, de Sergueï Eisenstein (1924)
F EIS
Le Fils de Jean-Pierre et Luc Dardenne (2001)
F DAR
Une minute de silence de Florent-Emilio Siri (1998)
F SIR
Norma Rae, de Martin Ritt (1979)
F RIT
Ressources humaines, de Laurent Cantet (1999)
F CAN
Les temps modernes, de Charlie Chaplin (1936)
F CHA
Ce vieux rêve qui bouge, de Alain Guiraudie (1997)
F GUI
Violence des échanges en milieu tempéré, de Jean-Marc Moutout (2003)
F MOU
Sujet: Le monde ouvrier au cinéma 
Ven 30 Sep - 12:22